Le festival international du film d'animation à annecy

Le festival international du film d’animation d’Annecy ouvre ses portes aujourd’hui

Plus grand rendez-vous au monde dédié aux acteurs du cinéma d’animation, le festival international du film d’Animation d’Annecy ouvre ses porte aujourd’hui pour sa 41e édition. Au programme, une connexion entre passé, présent et future à travers la projection de 250 films et court-métrages allant d’une production du créateur de Goldorak à des attractions de réalité virtuelle.

Un projet d’une ampleur rocambolesque

Le festival du film d’Animation d’Annecy n’est plus à présenter. De renommée internationale, ce festival s’est démarqué comme LE plus grand rendez-vous au monde dédié au cinéma d’animation. Cette 41e édition, très prometteuse, se veut comme un plongeon dans le passé et le future du cinéma d’animation, avec les premières images exclusives de « Mazinger Z », une production du dessinateur japonais Go Nagai, créateur du célèbre héro de manga Goldorak.

A l’opposé, l’attraction principale du festival sera centrée sur la réalité virtuelle, avec une dizaine de projets de court-métrages qui pourront être visionnés par les accrédités et le grand public en marge du grand écran, un casque vissé sur la tête. Au total, le festival réunira presque 10 000 accrédités pour un budget d’environ 4 millions d’euros avec, comme nouveauté, une journée de rencontre autour de la formation et du recrutement dans le secteur du cinéma d’animation, le MIFA Campus, une déclinaison du Marché International du Film d’Animation d’Annecy (MIFA), qui accueille lui-même 73 délégations pour l’occasion.

Une programmation intime

Au regard de la programmation de cette édition 2017, on trouve des films explorant de façon très concrète des sujets intimes et sociaux, tels que la solitude des migrants ou encore la sexualité chez les jeunes. Un hommage particulier sera présenté à la Chine, malgré que ce dernier pays ait censuré « Have a nice day », une production de Lui Jian moquant l’obsession pour l’argent de la société chinoise, forçant les organisateurs du festival à déprogrammer sa diffusion.

La compétition reste cependant dominée par le Japon, qui présente trois des neufs films que le jury devra départager parmi les long-métrages.

Les favoris de la compétition

Pour succéder au film de Claude Barras, « Ma vie de courgette », vainqueur en 2016, le jury devra départager plusieurs parmi les films les plus attendus. « Big fish & Begonia », des réalisateurs chinois Xuan Liang et Chun Zhang, est aux premières loges des favoris de cette année, avec un film inspiré de contes traditionnels et mythologiques précédé d’une très belle réputation technique et d’un gros succès public.

Chez les Français, les maigres espoirs reposent sur Arthur de Pins et d’Alexis Ducord avec leur film adapté de la bande dessinée, « Zombillénium« , également sélectionné pour le Festival de Cannes et retraçant avec humour le quotidien d’un parc d’attractions géré par des zombies.

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